On attend les étoiles filantes
17/07/2014 05:38
On peut compter sur l'équipe BigMat-Auber pour animer l'Étoile d'Or lundi. - (Photo cor., Pierre Couturier)
Chaque année, l’Étoile d’Or offre les garanties d’un spectacle haut en couleur. Cette fois encore, le plateau est très bien fourni.
Il y a deux ans, Clément Koretzky s'imposait sur l'Étoile d'Or pour sa première saison professionnelle au sein de l'équipe La Pomme-Marseille. Il était âgé de 21 ans. L'an passé, le Calaisien Steven Tronet s'adjugeait non seulement l'Étoile d'Or mais également le général du Challenge d'Or avant de monter sur la troisième marche du Tour de Vendée, seulement battu par les sprinters Nacer Bouhanni et Samuel Dumoulin. Tronet sera de nouveau présent cette année sous casaque BigMat-Auber avec de grosses ambitions après un début de saison tonitruant notamment avec un succès sur Paris-Troyes. En revanche, Koretcky est parti sur d'autres routes avec Bretagne-Séché Environnement même s'il ne dispute pas le Tour de France.
La " Big " machine
Steven Tronet apparaît donc parmi les favoris de cette version 2014 disputée sur 181 km à travers les routes de la Marche Occitane, le Val d'Anglin et le Parc Naturel de la Brenne avant d'attaquer un circuit final de 11 kilomètres à couvrir deux fois. « Oui, Tronet mais aussi quelques autres balise Stéphane Javalet, le directeur sportif de BigMat-Auber. Ma base avec les gros (Dassonville, Rossetto, Tronet, Vimpère) est solide, c'est parfois un peu plus compliqué avec les néo-pros mais c'est normal. Je souhaite que l'on s'appuie sur ce que nous avons réalisé l'an passé où j'étais déçu des championnats de France et nous étions venus pour resserrer les liens. Dans le coup, nous avons remporté l'Étoile et le général. Nous avions repris du plaisir à faire du vélo. J'aime bien ces épreuves avec 190 km et un peloton de 200 coureurs. Ça bouge, c'est en mouvement, on sent qu'il y a de la vie. Il faut être dedans et faire la course, c'est exactement ce que je leur demande. Après les " France ", c'est la deuxième partie de la saison qui débute et je veux qu'ils aient la mainmise même si nous savons que ce n'est pas évident. » Reste à connaître la forme de Frédéric Lebrun qui sort d'une toxoplasmose et qui alterne entre le bon et le moins bon.
La grosse " Pomme " est meurtrie
A Marseille, on ne plaisante pas avec les objectifs. Ou plus précisément, on ne plaisantait pas. « Une partie de l'effectif est en Chine » expliquait Freddy Lecarpentier, le Directeur Sportif de La Pomme-Marseille, il y a encore quelques jours. « Je n'ai pas encore établi le groupe qui va venir. » Il y a quarante-huit heures, Lecarpentier appelait Denis Clément pour lui faire part de sa décision. « Il m'a dit : " Je suis sincèrement désolé mais je n'ai pas assez de gars pour constituer une équipe de cinq. Il y a eu trop de casse avec les chutes au championnat de France et les autres sont rincés ". Je suis donc obligé de me retourner vers une équipe étrangère. »
La belle " Métropole "
Heureusement, la formation nordiste de Roubaix-Tourcoing sera bien présente à cette Étoile d'Or. « Et comment renforce Frédéric Delcambre, le directeur sportif. Après le Grand Prix de Pont-à-Marcq, nous arrivons mardi dans la Vienne. Juste après les championnats de France, les gars ont coupé huit jours avec la compétition. Quelques-uns ont disputé des kermesses mais pas grand-chose de concret. Le Challenge d'Or, c'est l'occasion de se retrouver, de retisser les liens et la période s'y prête. Ce sera comme un stage d'endurance, je veux qu'ils fassent la course. Et ce ne sera pas facile à cadenasser. Je dirais qu'il faut revenir à des habitudes d'amateurs, être dans toutes les échappées et taper dedans. Les pros ne sont pas toujours à la fête dans ce type de situation. »
A l'intersaison, l'équipe de la métropole s'est renforcée avec trois Belges qui lui ont apporté un niveau auquel elle n'avait pas accès précédemment. Baptiste Planckaert qui a terminé deuxième dimanche du Grand Prix de Pont-à-Marcq, avait précédemment aligné deux victoires en trois jours dans des épreuves flamandes où son équipier Timoty Dupont a successivement terminé deuxième, troisième et onzième. Quant au troisième larron, Benoît Daeninck, dont on attendait un rendement à la hauteur du talent du garçon, c'est fait depuis ce week-end. Il a remporté au sprint le Grand Prix de Pont-à-Marcq.
Bref, les pros viennent pour faire le boulot et c'est plutôt rassurant.
La " Big " machine
Steven Tronet apparaît donc parmi les favoris de cette version 2014 disputée sur 181 km à travers les routes de la Marche Occitane, le Val d'Anglin et le Parc Naturel de la Brenne avant d'attaquer un circuit final de 11 kilomètres à couvrir deux fois. « Oui, Tronet mais aussi quelques autres balise Stéphane Javalet, le directeur sportif de BigMat-Auber. Ma base avec les gros (Dassonville, Rossetto, Tronet, Vimpère) est solide, c'est parfois un peu plus compliqué avec les néo-pros mais c'est normal. Je souhaite que l'on s'appuie sur ce que nous avons réalisé l'an passé où j'étais déçu des championnats de France et nous étions venus pour resserrer les liens. Dans le coup, nous avons remporté l'Étoile et le général. Nous avions repris du plaisir à faire du vélo. J'aime bien ces épreuves avec 190 km et un peloton de 200 coureurs. Ça bouge, c'est en mouvement, on sent qu'il y a de la vie. Il faut être dedans et faire la course, c'est exactement ce que je leur demande. Après les " France ", c'est la deuxième partie de la saison qui débute et je veux qu'ils aient la mainmise même si nous savons que ce n'est pas évident. » Reste à connaître la forme de Frédéric Lebrun qui sort d'une toxoplasmose et qui alterne entre le bon et le moins bon.
La grosse " Pomme " est meurtrie
A Marseille, on ne plaisante pas avec les objectifs. Ou plus précisément, on ne plaisantait pas. « Une partie de l'effectif est en Chine » expliquait Freddy Lecarpentier, le Directeur Sportif de La Pomme-Marseille, il y a encore quelques jours. « Je n'ai pas encore établi le groupe qui va venir. » Il y a quarante-huit heures, Lecarpentier appelait Denis Clément pour lui faire part de sa décision. « Il m'a dit : " Je suis sincèrement désolé mais je n'ai pas assez de gars pour constituer une équipe de cinq. Il y a eu trop de casse avec les chutes au championnat de France et les autres sont rincés ". Je suis donc obligé de me retourner vers une équipe étrangère. »
La belle " Métropole "
Heureusement, la formation nordiste de Roubaix-Tourcoing sera bien présente à cette Étoile d'Or. « Et comment renforce Frédéric Delcambre, le directeur sportif. Après le Grand Prix de Pont-à-Marcq, nous arrivons mardi dans la Vienne. Juste après les championnats de France, les gars ont coupé huit jours avec la compétition. Quelques-uns ont disputé des kermesses mais pas grand-chose de concret. Le Challenge d'Or, c'est l'occasion de se retrouver, de retisser les liens et la période s'y prête. Ce sera comme un stage d'endurance, je veux qu'ils fassent la course. Et ce ne sera pas facile à cadenasser. Je dirais qu'il faut revenir à des habitudes d'amateurs, être dans toutes les échappées et taper dedans. Les pros ne sont pas toujours à la fête dans ce type de situation. »
A l'intersaison, l'équipe de la métropole s'est renforcée avec trois Belges qui lui ont apporté un niveau auquel elle n'avait pas accès précédemment. Baptiste Planckaert qui a terminé deuxième dimanche du Grand Prix de Pont-à-Marcq, avait précédemment aligné deux victoires en trois jours dans des épreuves flamandes où son équipier Timoty Dupont a successivement terminé deuxième, troisième et onzième. Quant au troisième larron, Benoît Daeninck, dont on attendait un rendement à la hauteur du talent du garçon, c'est fait depuis ce week-end. Il a remporté au sprint le Grand Prix de Pont-à-Marcq.
Bref, les pros viennent pour faire le boulot et c'est plutôt rassurant.
Jean-Jacques Cecconi
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