L'année ou jamais pour Guyot
17/07/2014 05:40
Le frais émoulu champion de France amateur, au Futuroscope, va étrenner son maillot tricolore entre Chaillac et Montmorillon. Son équipe, l’Armée de terre, caracole en tête de la coupe.
Yann Guyot a pu juger de sa toute nouvelle popularité lors de la Manche-Océan en Bretagne le 5 juillet (7e). Une semaine jour pour jour après son sacre au Futuroscope, terme du championnat de France amateur qu'il a survolé de bout en bout. « Ce n'était que le maillot protocolaire », précise le Vannetais. Comme un clin d'œil, c'est dans la Vienne qu'il va « toucher » la tenue tricolore officielle ainsi que le vélo bleu-blanc-rouge. Le Trophée des Champions accueille un beau champion. « Je suis toujours sur un nuage. Le 19 juillet, expliquait-il récemment, je réaliserai peut-être la dimension de ma performance. Pour l'instant, à part quelques copains et des articles de journaux, rien ne me rappelle le titre national. »
Or le Morbihanais, qui a débuté le cyclisme à 17 ans au VC Vannetais, ne passe pas inaperçu. Sous son maillot de l'Armée de terre, façon camouflage, il enfile les victoires comme les perles. Déjà huit à son compteur personnel, dont une étape au tour de Bretagne qu'il a dominé durant six jours. Au total, Yann Guyot, 2e du challenge DirectVélo derrière Julien Loubet (Blagnac), a fait main basse sur trois Toutes Catégories et trois Élite Nationale. Sans oublier les points de la Coupe de France engrangés à travers sa deuxième place, lors du Prix de Buxerolles (16 mars).
" Qu'est-ce que je peux faire de plus ? "
A 28 ans, le Rennais d'adoption n'a jamais été aussi fort. Aussi régulier. « C'est l'année ou jamais pour bifurquer vers le monde professionnel, assure-t-il. Si je ne suis pas sollicité, on ne me sollicitera jamais. Qu'est-ce que je peux faire de plus ? Il n'y a pas mieux que le titre de champion de France. J'ai décroché le Graal. La décision appartient aux directeurs sportifs, je n'ai plus les cartes en main. » A l'inverse de l'Armée de terre qu'il sert depuis 2011. Les militaires sont bien partis pour succéder à Vendée U au palmarès de la Coupe de France. Après six manches, la formation basée à Montléry totalise 772 points contre 698 à l'équipe vendéenne. Soit un différentiel de 74 unités qui n'autorise pas Yann Guyot à crier victoire. « La marge est confortable mais pas suffisante, même s'il ne reste que deux épreuves, observe-t-il enfin. L'année dernière, on menait la danse avant de se faire coiffer par Vendée U. On arrive dans la Vienne gonflés à bloc pour conforter notre première place des DN1. » Avant le championnat de France, six des sept militaires alignés dans la Vienne s'étaient imposés en juin. Avec le puncheur Yann Guyot et son paletot tricolore, l'Armée de terre déboule avec l'artillerie lourde.
Or le Morbihanais, qui a débuté le cyclisme à 17 ans au VC Vannetais, ne passe pas inaperçu. Sous son maillot de l'Armée de terre, façon camouflage, il enfile les victoires comme les perles. Déjà huit à son compteur personnel, dont une étape au tour de Bretagne qu'il a dominé durant six jours. Au total, Yann Guyot, 2e du challenge DirectVélo derrière Julien Loubet (Blagnac), a fait main basse sur trois Toutes Catégories et trois Élite Nationale. Sans oublier les points de la Coupe de France engrangés à travers sa deuxième place, lors du Prix de Buxerolles (16 mars).
" Qu'est-ce que je peux faire de plus ? "
A 28 ans, le Rennais d'adoption n'a jamais été aussi fort. Aussi régulier. « C'est l'année ou jamais pour bifurquer vers le monde professionnel, assure-t-il. Si je ne suis pas sollicité, on ne me sollicitera jamais. Qu'est-ce que je peux faire de plus ? Il n'y a pas mieux que le titre de champion de France. J'ai décroché le Graal. La décision appartient aux directeurs sportifs, je n'ai plus les cartes en main. » A l'inverse de l'Armée de terre qu'il sert depuis 2011. Les militaires sont bien partis pour succéder à Vendée U au palmarès de la Coupe de France. Après six manches, la formation basée à Montléry totalise 772 points contre 698 à l'équipe vendéenne. Soit un différentiel de 74 unités qui n'autorise pas Yann Guyot à crier victoire. « La marge est confortable mais pas suffisante, même s'il ne reste que deux épreuves, observe-t-il enfin. L'année dernière, on menait la danse avant de se faire coiffer par Vendée U. On arrive dans la Vienne gonflés à bloc pour conforter notre première place des DN1. » Avant le championnat de France, six des sept militaires alignés dans la Vienne s'étaient imposés en juin. Avec le puncheur Yann Guyot et son paletot tricolore, l'Armée de terre déboule avec l'artillerie lourde.
Laurent Bénéat
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